Dans la vie, le bonheur et le malheur sont intimement liés.

Certaines personnes vivent de petits bonheurs et de petits malheurs, pour d’autres se sera de grands bonheurs et de grands malheurs, mais il y a aussi ceux qui vivent de petits bonheurs et de grands malheurs ou bien encore de petits malheurs et de grands bonheurs.
C’est injuste mais c’est comme ça. C’est un constat. On dit que c’est le karma… je ne sais pas si ça vient d’avant votre naissance… tout ce que je sais se situe dans l’instant présent… c’est le seul ressentit sincère, immédiat et total que je connaisse.
Mon toucher (dans mon travail de soin) englobe toutes les existences, tous les bonheurs et toutes les souffrances en même temps. C’est une sorte de scanne, une cartographie de ce que vous êtes à l’instant T. Cet instant T reprend et a inscrit dans son corps, ses émotions, son mental et son esprit tout ce qu’il s’est passé dans votre vie.
Dans la vie, l’attachement (à quelque chose) provoque indéniablement la souffrance.
Mais la plus terrible, la plus horrible, la plus terrifiante des souffrances sur cette Terre, C’est oublier qui on est.
Ceci entraîne le vide intérieur.
Ce vide crie, pleure et se plaint à travers divers phénomènes.
Ces phénomènes ne sont pas visibles au départ puisque l’oubli est remplacé par le plaisir de la projection. Cette projection peut être une chose, un être, une idée, une action,…
Ces phénomènes se présentent sous différentes formes :
– un mal-être que l’on ressent mais dont on ne peut identifier ni la cause ni le contenu
– des troubles du comportement souvent compulsif (boulimie, anorexie, vices divers, drogues (toutes formes), addictions à des actions ou à des choses ou à des comportements,…)
– des allergies soudaines et apparentes qui se déclenchent comme par enchantement
– des maladies à des endroits très particuliers qui se manifestent périodiquement
– des douleurs physiques spécifiques qui évoquent un trouble psychique
– de l’apathie
– de la dépression jusqu’à l’absence du goût de vivre
– une recherche effrénée du sens de la vie
– un attachement à l’au-delà (spiritualité) plus que de la vie elle-même
– une espérance exagérée pour un futur hypothétique (gagner au loto, faire un grand voyage,…)
– …
Toute pensée, action, projection qui n’est pas vécue pleinement dans l’instant présent est une pensée, action, projection voulant remplacer une vie qui s’est oubliée. L’être étant absent à lui-même, il se cherche continuellement ou souffre de ne pas être là. La douleur ressentit souvent indirectement ou de manière détournée est un appel incessant de l’être qui veut exister et qui n’est pas entendu.
Quand a eu lieu l’oubli ?
Pourquoi ?
Qui a oublié son être au profit d’une projection éphémère ?
Pourquoi tant de désirs vers un autre que Soi ?
Pourquoi maintenir cet oubli alors qu’il ne provoque que souffrance ?
Je vais essayer de répondre à toutes ses questions.
Quand et pourquoi a eu lieu l’oubli ?
1. Une contrainte persistante dans la petite enfance peut dévier l’être de son axe et de ses propres besoins et désirs.
2. Un traumatisme physique ou psychologie ou émotionnel peut atteindre à tel point l’être profond qu’il va se cacher au plus loin de la réalité afin de ne plus ressentir la douleur. Il reste tapis pour ne pas se faire voir à nouveau de peur que ce trauma (surtout si il a été répété) ne se réveille, ne se révèle, réapparaisse.
3. Une souffrance qui crée l’envie d’être quelqu’un d’autre (soit de réel soit d’irréel).
À quel âge ?
Toujours dans la petite enfance.
0-6 ans principalement. Sinon 0-12 ans essentiellement.
Qu’est-ce que cela apporte ?
– les contraintes persistantes ont apporté des comportements persistants déviants.
– le ou les traumas répétés font apparaître des comportements visant à réactiver la mémoire de l’être afin de se libérer du « refuge » (piège) dans lequel il s’est caché contre sa volonté.
– la fausse image projetée de Soi ne fonctionne que dans la tête, le succès n’est pas au rendez-vous, ni le bonheur, ni le plaisir d’y être.
Qui a oublié son être au profit d’une projection éphémère ?
Personne ne s’oublie volontairement !
Tout être est sur terre pour exister. Son besoin de vivre est égal à tous les êtres. Toute existence est une place à prendre, un souffle, une image (un corps), une vibration particulière. Toute personne est unique et un univers en Soi. Personne ne veut être invisible. Chacun a une place particulière comme chaque planète dans notre système solaire…
Toute personne a en elle l’image de tout l’univers !
Tout être étant unique mais également le tout, personne ne peut savoir à sa place ce qui est bon ou mauvais pour lui. Tout le jeu du parent consistera à permettre à l’être particulier, unique, singulier et total de trouver sa place, accorder son souffle (son rythme), accueillir avec tendresse son image, et exprimer sa vibration.
Tout être qui n’a pas été aimé correctement !
C’est quoi aimé ?
Accueillir l’être dans sa totalité, lui procurer assistance et sécurité, lui porter secours en cas de besoin, lui offrir sa présence tranquille et bienveillante, lui dire des mots d’amour, communiquer avec lui, lui expliquer les choses qu’il ne comprend pas, l’inviter à toujours s’aimer et se respecter, aimer et respecter les autres, aimer et respecter la nature,… lui faire comprendre que comme lui tout chose a le droit d’être, tout être vivant a aussi le droit d’être. Toute chose a une existence et le respect de Soi passe aussi par le respect de l’autre. Ainsi on aime Soi, on aime l’autre, on aime tout.
Quand tout est accompli l’être réalise qu’il est un tout cohérent et complet. Il est relié à toute chose et il est la profondeur de toute chose. Sa conscience étant une, elle est ici et partout à la fois.
Aimer s’est réalisé que même si le corps est particulier, même si le souffle est singulier, même si les émotions sont personnelles, aimer c’est être en harmonie avec le tout car tout est nous.
Il faut fuir la dysharmonie. Par contre, ce qui est fluide est bon.
En clair quand vous aimez, vous savez et vous sentez ce qui est bon pour vous et par extension bon pour tout ce qui existe car vous n’êtes pas séparés.
La séparation (mentale : l’idée d’être séparé des choses) est une illusion.
Pourquoi tant de désirs vers un autre que Soi ?
Quand on a oublié son être, on n’a pas conscience que la projection vers un autre que Soi est réelle. Il n’y a rien de plus puissant que la projection mentale. Dans la projection mentale, la conscience se modifie, les cellules du corps s’adaptent, votre vibration première change de mélodie.

En clair, toute projection mentale, dans le cas qui nous occupe (càd quand l’être est oublié), réorganise vos cellules (ADN), vos pensées, vos actes, vos sentiments, votre fréquence.
Sachez cependant que certaines personnes (comme moi) peuvent percevoir votre être profond même caché. Une personne comme moi peut vous aider à le retrouver, le mettre à jour, éveiller votre mémoire.
Pourquoi maintenir cet oubli alors qu’il ne provoque que souffrance ?
Prenons une petite métaphore pour évoque la réponse à cette question.
Quand nous avons pris un chemin dans la forêt…
Au départ nous ne voulions pas aller par là…
Mais pour une raison que nous ignorons (oubliée) nous l’avons emprunté…
Le chemin n’est pas de tout repos, mais comme nous avons fait ce choix (pas voulu mais contraints) nous continuons en espérant que l’issu est proche…
Nous ne l’apercevons pas mais ne voulons pas revenir en arrière car nous marchons depuis un bon bout de temps…
Autant continuer et trouver l’issu plus loin…
Parfois ce chemin ne mène nulle part… parfois ce chemin nous amène vers d’autres chemins qui n’auraient jamais été présentés à notre existence si nous n’avions pas pris le premier chemin… parfois ce chemin nous maintient dans des existences vides de sens, vide d’amour, vide de tout… parfois ce chemin nous maintient dans un ersatz d’existence plus ou moins bonne qui permet le camouflage parfait…
Conclusion
Tous les contraires sont dans l’existence. C’est normal.
Toute personne a le droit d’exister physiquement, mentalement, émotionnellement, spirituellement.
S’Aimer, c’est aimer l’autre aussi et tout ce qui existe car vous n’êtes séparés de rien. Vous êtes la totalité. Vous êtes la conscience omniprésente. Tout est interpénétré.
S’oublier, c’est le contraire de s’aimer.
On se fait du mal sans le comprendre, on n’aime pas vraiment les autres non plus car on ne leur fait pas confiance (ça va de soi).
On vit une vie de semblant et on en souffre mais on ne comprend pas vraiment pourquoi… sûrement à cause de la vie elle-même ou plutôt à cause de la société ou mon voisin… mon « ami qui n’en est pas un »… ou mes parents (probablement)…
Il faudra remonter à la source de la souffrance.
Pas besoin de la conscientiser mais il faudra la ressentir pour pouvoir l’identifier dans le corps et les couches supérieures… c’est là qu’elle s’est lové, inscrite, tapissée,…
La guérison n’est pas hypothétique. Elle est réelle.
C’est cependant un choix !
Être ou ne pas Être
Xanthippe Lazaridis
14 août 2020